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jeudi 29 décembre 2011

Bonne année 2012

Je vous souhaite ainsi qu'à vos proches, pour cette nouvelle année 2012, un magnifique bouquet de petits et grands bonheurs.
Que cette nouvelle année nous apporte à chacun(e) :
  • santé et bonheur
  • lucidité et discernement,
  • liberté et sérénité,
  • paix et chaleur humaine partagée,
  • joie et sagesse.
2821059365.2.jpg
Ange découvert par la Nasa dans la constellation du Cygne

Que cette nouvelle année voit aussi l'émergence d'un grand mouvement citoyen
sur les chemins de l'espérance et la métamorphose de notre ancien monde de compétition en un nouveau monde de coopération.
Sans attendre des solutions qui ne viendront pas d'en haut, prenons en main notre destin en co-créant ce monde que nous souhaitons dès aujourd'hui dans notre vie quotidienne, avec nos proches et nos voisins, sur nos territoires.
 
Charles Eisenstein, auteur et conférencier, est une des personnes les plus avancées en terme de vision économique et spirituelle du monde :

"Chacun est appelé de façon unique et il est vraiment temps d'écouter cet appel.
C'est ainsi que sera le futur. Il est temps de se préparer, d'y contribuer et de favoriser cette émergence"

Merci à mon ami Etienne pour m'avoir fait découvrir cette vidéo et pour sa traduction dans MeetingWords.

Merci à Maxime pour la version sous-titrée.  

(sélectionnez les sous-titres français, en dessous à gauche, une fois la fenêtre de la vidéo affichée)




Pendant cette période de fêtes, je vous recommande les films suivants :
  • Thrive
    Ce documentaire non-conventionnel de plus de 2 heures lève le voile sur ce qui se passe « réellement » dans ce Monde ; en suivant notamment l’argent qui nous gouverne actuellement et en remontant à sa source – la découverte de la consolidation mondiale du Pouvoir dans presque chaque aspect de nos vies.
    Ce film propose des clefs d'explication sur nos crises actuelles et des voies de métamorphose pour l'émergence d'une société humaniste, juste et solidaire, remplaçant la compétition par la coopération, et replaçant l’Être Humain au Cœur de nos préoccupations.

    Si vous allez au-delà de quelques "américanismes" kitchs parfois un peu lourds, vous ne serez pas déçu(e)s du voyage.
  • The Living Matrix
    Un film passionnant sur la science de la guérison

    De la physique quantique à la thérapie informationnelle en passant par le champ corporel humain et à la cohérence cardiaque, ce film explore des idées novatrices au sujet de la santé. Des scientifiques, chercheurs, journalistes et des thérapeutes holistiques partagent leurs connaissances, leurs expériences et leurs visions.
     
  • Je vous incite fortement à acheter ces DVD afin de soutenir ces gens qui ont l'audace de divulguer ce genre d'information ! 
     
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Plus que jamais aujourd'hui,
il est temps de prendre notre destin en main


La campagne Tous Candidats 2012 s'ouvre largement sur l'ensemble de la Société Civile.
Des contacts sont pris avec de nombreux autres mouvements pour arriver à une convergence des réseaux citoyens.
Un groupe google 25millionsdecandidats@googlegroups.com a été créé dans ce sens lors du lancement de la campagne début novembre.
Une rencontre nationale est planifiée début avril (http://notre-essenciel.blogspot.com/2011/12/incarner-lutopie-convergence-des.html), et nous œuvrons dès maintenant dans le sens de cette convergence.
Je me réjouis de participer à cette belle dynamique de co-création citoyenne et je vous invite à m'y rejoindre.
Nous détenons des trésors de résilience, il ne tient qu’à nous de les révéler et de co-créer tous ensemble un monde qui ressemble à nos souhaits.


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Je vous transmets les vœux de mon ami Philippe Derudder que j'ai toujours plaisir à partager.

Joyeuses fêtes et bonne année à toutes et tous
Joyeuses fêtes, bonne année ! Vœux traditionnels... Mais entre nous, croit-on vraiment que l'année sera bonne avec toutes ces crises qui s'amoncèlent et forment des nuages de plus en plus noirs sur notre horizon ? N'est-ce pas plutôt l'inquiétude qui nous gagne tant les perspectives semblent de toutes parts bouchées ? Pourtant !...

Ce matin là, sur le chemin de Compostelle, je me suis levé tôt. Le vent souffle en longues rafales, mais, au moins, il ne pleut pas. Ou plutôt, il ne pleut plus ; les flaques d’eau dans lesquelles viennent se mirer les nuages d’une aube sans lumière ponctuent les immenses paysages de Castille, où les seules montagnes sont les clochers où nichent les cigognes. Ce matin là, la plaine semble languir, attendre, se résigner, se contracter. La campagne est dans le dénuement. Les arbres ont disparu, le vent ne trouve nulle part où s’agripper si ce n’est aux nuages qui s’effilochent entre ses doigts. Les blés ne sont encore qu’herbes ondulantes, et la terre, encore nue à de nombreux endroits, se fait juste promesse où rien ne peut encore se voir. J'ai froid du vent et de cette nudité et je rêve de champs dorés sous le soleil de juillet. Et là, deux images se superposent dans ma tête; celle de la plaine au cœur de l'hiver semblant n'être qu'une terre délavée et stérile, et celle de la récolte où le sol a disparu sous l'abondance de l'offrande... Comment imaginer la récolte quand elle est encore enfermée dans la graine invisible sous son manteau de terre ?
 
Comment voir aujourd'hui dans la dictature financière qui - tel un étau referme ses mâchoires avides sur les peuples, leur impose sa loi, divise les êtres, saccage l'environnement, épuise les ressources - le monde de suffisance, de coopération, de respect de la vie où chacun pourra évoluer et se réaliser ? Faut-il être naïf, utopiste, poète, inconscient ? N'est-ce pas plutôt être comme le paysan qui est capable de voir la récolte quand rien n'est encore visible, parce qu'il sait ce qu'il a semé ? Eh oui, il n'y a rien d'accidentel, ni dans les crises que nous subissons, ni dans ce qui sera. Tout dépend de ce que l'on sème. (Ah! Ce que l'on s'aime ?). Pour ce que j'en sais, il y a les graines de peur et les graines de confiance. Pour bon nombre d'entre nous, l'évidence est que la vie est dangereuse, pleine d'aléa, et qu'il faut lutter dur pour espérer s'en sortir. Ceux-là se laissent encore impressionner par la réalité apparente du champ l'hiver. Et puis il y a ceux qui, au delà des apparences, sont parvenus à développer le regard du jardinier, qui fait sa part en sachant que la vie est là et saura mieux que lui finir le travail. Changer de regard, tout est là. « Quand on pense comme un marteau, disait Einstein, tous les problèmes prennent la forme d'un clou ». Alors, en cette période de vœux et au seuil de cette année qui risque fort d'être turbulente, ne croyez-vous pas qu'il devient essentiel de voir et penser autrement ?


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Et pour terminer, voici un joli conte raconté par Frédéric Bosqué, un des créateurs du Sol-Violette, la nouvelle monnaie complémentaire de Toulouse : http://vimeo.com/33967174

-          Grand père raconte moi encore comment c’était là où tu es né ….
-          Là où je suis né ? tu veux dire quand je suis né !?
-          Oui, raconte-nous encore !
-          Eh bien, c’est difficile à croire mais dans ces temps là, il n’y avait 
           même pas de revenu d’existence !
-          Non c’est pas vrai !?
-          Si
-          Mais alors comment les gens vivaient ?
-          Beaucoup mouraient et ceux qui ne travaillaient pas pour de la
           monnaie mouraient encore plus vite …
-          Tu veux dire qu’il n’y avait pas assez à manger pour tous ?
-          Si.
-          Pas assez de médicaments ?
-          Si.
-          Mais alors ils étaient trop nombreux et on ne pouvait pas
           produire pour tous ?
-          Si on pouvait mais on ne le faisait pas.
-          Mais pourquoi ?
-          Il disait qu’il n’y a avait pas assez d’argent …
-          Mais grand père, l’argent aujourd’hui on le crée en fonction de la
           capacité de production de la nation afin que chacun est de quoi
           satisfaire ses besoins dans le respect de la nature et des autres
           humains
-          Oui je sais. Mais en ce temps là, la monnaie était fabriquée par
           des entreprises privées qui vivaient de sa rareté ! on appelait cela
           des banques
-          De sa rareté ! Mais enfin personne ne gagne à ce que l’argent soit
           rare ! Les entreprises en ont besoin pour investir dans une
           production durable, les collectivités pour assurer les fonctions
           vitales nécessaires aux citoyens et les citoyens en ont besoin pour
           acheter les produits et les services dont ils ont besoin ! C’est pour
           cela qu’aujourd’hui chacun à un revenu d’existence
           indépendamment de son activité ! à chacun ensuite de choisir son
           activité en fonction de ce qu’il veut faire de sa vie !
-          Oui, mais avant, ce n’était pas comme ça. Certains s’enrichissaient
           sur la rareté des choses et pas sur leur abondance !
-          Mais Grand père comment cela était possible ?
-          Et bien, comme ils étaient les seuls à fabriquer de l’argent, les  
           autres le leur achetaient plus cher que ce qu’il valait !
-          Plus cher que ce qui valait ? Mais c’est stupide ! du coup, ils en
           avaient mécaniquement moins !
-          Et bien, ils pensaient qu’ils pourraient payer cet argent plus cher
           en produisant plus même au détriment des humains et de la
           nature.
-          Mais, mais c’est impossible car, outre le fait qu’ils détruisaient
           Gaïa la Planète, de toute façon pour acheter leur production en
           plus, ils leur auraient fallu plus d’argent et donc ils auraient du
           racheter de l’argent encore plus cher !
-          C’est ainsi que les citoyens, les entreprises et les collectivités se
           sont endettées au point de renoncer à leur humanité …
-          Comment ça ?
-          Des humains mourraient de faim, de soif, de maladie et on leur
           répondait que cela était normal … pas assez d’argent, trop
           endetté ! Et pendant Ce temps d'autres qui en avaient trop, le
           jouer dans un grand casino qu'on appelait "la bourse"
-          Non, ce n’est pas possible
-          Si, cela était possible !
-          Mais il ne ressentait pas toute cette souffrance, cette douleur ?
-          A cet époque, pleureur la mort d’un autre humain, c’était de la
           sensiblerie, du populisme, de l’utopie !
-          Ils ne pleuraient pas les uns sur les autres ? (les petits enfants du 
           grand-père pleurent, incrédules)
-          J’ai honte … non ils ne ressentaient pas cela comme une insulte à
           leur humanité. Ils ne ressentaient pas cela comme une violence à
           eux même.
           Aujourd’hui ce n’est plus comme cela. Vous êtes, vous êtes, …(le 
           grand père pleure à son tour)… vous êtes tellement épris les uns
           pour les autres, que le mal des uns fait du mal aux autres…. (puis, 
           il sourit d’un air aimant) et surtout le bien des uns vous fait
           éprouver du bien pour vous même !
-          Mais comment cela était-il possible ?
-          Je ne sais pas. Vous savez l’humanité sortait d’une longue phase
           de vie collective, des centaines de milliers d’années. La personne
           humaine venait à peine d’être reconnue. Avec l’arrivée des droits
           de l’homme et du citoyen, les humains découvraient qu’ils
           avaient des droits individuels, que chacun était une personne
           unique. Cela les changeait d’être les prothèses, les sujets
           d’un Roi.
-          Alors ils ont exercé leurs droits au point de les imposer aux
           autres ?
-          C’est plus compliqué. Jusqu’à présent la morale provenait du
           groupe est s’imposait à chaque humain de l’extérieur. Je pense
           qu’avec la venue de l’individualité, les humains ont recherché le
           bout de cette individualisation jusqu’à ce qu’ils conçoivent
           individuellement que toute puissance sans  régulation a une
           limite.
-          En fait, parce qu’ils avaient plus de pouvoir ils en abusaient
           au-delà de sa maîtrise ?
-          Oui en quelque sorte, et certains d’entre eux, ont commencé à y
           renoncer !
-          C’est évident pourtant ! Si j’engage une puissance au-delà de ce
           que je maîtrise, je vais forcément en perdre le contrôle !
-          Oui, mais le plus grand nombre avait une très forte croyance !?
-          Ah !!! laquelle ?
-          Il croyait aux conséquences positives et mécaniques de leur
           technologie. Il appelait cela le progrès ! Il croyait que le progrès
           pourrait rattraper toujours les dérives de leur perte de contrôle !
-          Ce n’est pas à cette période qu’est apparu les concept de
           « principe de précaution, développement durable, performance
           globale» ?
-          Oui, cela a démarré avec un certain nombre de scientifiques, de
           citoyens engagés, de politique et même quelques humains
           engagés dans des quêtes spirituelles y compris laïques
-          Ah oui, on les a étudiés, je crois qu’on les appelait les
           altermondialistes !
-          Oui mais il n’y avait pas qu’eux ! en fait il y en avait partout, dans
           tous les camps. Certains les appeler les culturels-créatifs ! en fait,
           c’était des gens, un peu comme moi : à la fois engagé dans un
           développement personnel et dans une transformation du monde,
           non pas dans la construction d’une méga-cathédrale à venir ou
           dans un retour à une idéologie parfaite venue d’un passé révolu
           mais plutôt dans un changement concret et généralisable dans 
           leur milieu immédiat !
-          Dis grand père, comme ça a commencé ?
-          Et bien en fait on ne sait pas trop !
-          Comment ça ?
-          Et bien, c’est venu d’un coup ! un peu comme de l’eau qui entre
           en ébullition et se transforme en vapeur quand elle contient un
           certain nombre de calorie.
-          Je ne comprends pas…
-          Disons que l’on a commencé à voir que les choses changeaient
           quand elles furent un certain nombre à avoir déjà changées... Un
           peu comme tu t'aperçois que l'eau boue, mais sans savoir quelle
           calorie l'a déclenché !
-          En fait, tu as été peut être celle là !?
-          C'est ça le grand mystère de la Vie, c'est que nous pouvions tous
           dire que c'était nous cette calorie quand l'eau s'est mis à bouillir !

 

dimanche 18 décembre 2011

Un espoir dans les énergies propres et sûres

Voici ci-dessous un article extrait du blog de Florence Meichel, qui administre par ailleurs l'excellent réseau social Apprendre 2.0 dont l’objectif est de débattre des impacts des Nouvelles Technologies sur notre façon d’apprendre.
J'ai repris en dessous un article sur le même sujet que j'avais publié sur Essenciel début novembre.
Coeurdialement
Charles

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Energie : mise en perspective

Avant toute chose, je précise que je fais une veille légère sur l’actualité scientifique mais ne suis pas physicienne. Par contre, je m’intéresse depuis longtemps aux organisations/réseaux apprenants et a l’écologie. D'une certaine manière ces trois dimensions sont liées : au delà de ses propres zones d'ignorance, on apprend avec d'autres et en lien au monde.

C'est précisément ce contexte qui m'a amenée a découvrir les notions de "Fusion froide" et de Low Energy Nuclear Reaction (LENR) qui, si je ne m'abuse, remettent a plat bien des idées reçues et bien des dogmes sur les questions énergétiques. Selon ce principe, il est possible de produire de l’énergie "propre", sans danger, en grande quantité,  a très bas coût et de façon décentralisée...c'est ce que semblent démontrer 20 ans d’expérimentations réalisées un peu partout dans le monde.



Il va sans dire que cette approche constitue une forme énergétique cohérente et légitime au regard de la perspective numérique. Après l’éducation, la création monétaire, il apparaît donc que l’énergie puisse s'inscrire dans le prisme de cette vision globale développée par Olivier Auber et décidément bien pertinente. C'est enthousiasmant et porteur sur de nombreux plans : écologiques, industriels, économiques, politiques et aussi culturels.

Sauf que le saut paradigmique et cognitif impliqué par ce passage est MAOUS COSTAUD. Cela génère des résistances a la mesure du changement nécessaire :  Malgre un vif intérêt de la Nasa, Andrea Rossi fait aujourd'hui les frais de ces résistances autour de son experimentation e-cat :-(

Cela dit, les défis d'avenir auxquels nous sommes confrontés peuvent-ils continuer a rester aveugles devant ces voies de recherche et d'action, surtout après Tchernobyl et Fukushima ? Je ne le pense pas...si ça n'est pas Rossi, ça sera un(e) autre...

“Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue.” Victor Hugo ! And it's time now !

A lire en parallèle :
- "The experimental evidence for anomalies in metal deuterides, including excess heat ans nuclear emisssions, suggests the existence of new physical effects" http://web.archive.org/web/20070106185101/www.science.doe.gov/Sub/Newsroom/News_Releases/DOE-SC/2004/low_energy/Appendix_1.pdf 
E-Cat Update: LENR Confirmed by Mainstream Scientists http://earthbagbuilding.wordpress.com/2011/12/14/e-cat-update-lenr-confirmed-by-mainstream-scientists/
- La thèse d'une troisième révolution industrielle par J. Rifkin
http://www.enerzine.com/14/13149+la-these-d-une-troisieme-revolution-industrielle-par-j-rifkin+.html


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(la suite a déjà été publiée le 10 novembre sur Essenciel)

Merci à mon ami Philippe pour son article ci-dessous sur le réacteur dit à fusion froide ou plutôt à Réactions Nucléaires à Basse Énergie (RNBÉ)
sur lequel voici quelques autres articles :

http://albert.cau.free.fr/English/Atome%20prop.html
en anglais : http://www.e-catworld.com/

Voici un article (en français approximatif) sur les résultats publiés le 28 octobre concernant les tests de l'usine E-cat 1MW

Une autre technique énergétique se propose de transformer le CO2 en pétrole :
http://www.lespacearcenciel.com/transformer-le-co2-en-petrole-cest-possible.html

Je fais attention à ne pas oublier, que même dans l'hypothèse d'une solution renouvelable et propre à nos besoins en énergie,
il n'en reste pas moins que de très nombreux éléments (en particulier les métaux et terres rares utilisées dans l'électronique) sont
en passe (si ce n'est pas déjà fait) d'atteindre leur pic de production.

Il ne faudrait donc pas que la résolution de nos besoins énergétiques
nous fassent ignorer la raréfaction des autres ressources non renouvelables.

Comme nous le dit Pierre Rabhi, nous pouvons très bien imaginer une dictature écologique :
"Vous pouvez manger bio, recycler votre eau tout en exploitant votre prochain. Une dictature écologique, c’est une hypothèse tout à fait plausible. Toutes les horreurs et les dérives sont possibles si l’être humain, lui-même, ne s’élève pas. S’il ne change pas, la société ne pourra pas changer et nous en reviendrons toujours aux vieux réflexes de violence, de peur, de spoliation qui sont profondément ancrés dans la nature humaine."
Coeurdialement

Charles

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Bonjour à tous et toutes

Voici selon moi une très bonne nouvelle du côté des énergies nouvelles sans gaz à effet de serre ni déchets nucléaires. Je parle de ce qu’on a appelé trop rapidement la fusion froide, découverte par Pons et Fleischmann en 1989, et qu’on appelle aujourd’hui des Réactions Nucléaires à Basse Énergie (RNBÉ).

Et bien,
le 28 octobre dernier, Andrea Rossi, l’inventeur principal d’un nouveau type de RNBÉ, a fait la démonstration d’un réacteur qui a produit 479 kW de puissance thermique, en moyenne, pendant 5 heures et 30 minutes (durée du test). L’énergie thermique produite pendant ce temps a été de 2635 kWh alors que l’énergie électrique consommée n’a été que de 66 kWh, principalement dans la première demi-heure pour démarrer la réaction à l’aide d’éléments chauffants. Pendant ce test, le réacteur RNBÉ de Andrea Rossi aurait donc produit 40 fois plus d’énergie qu’il n’en a consommé! Après le test, le premier client a signé le contrat pour l’achat du réacteur, et 13 autres seraient déjà dans le carnet de commande! Voir les deux articles suivants

http://www.wired.co.uk/news/archive/2011-11/06/cold-fusion-heating-up

Notons que dans l’expression Réactions nucléaires à basse énergie (RNBÉ) les mots «basse énergie» ne signifient pas que les énergies dégagées sont faibles, mais plutôt qu’on peut déclencher ces réactions nucléaires avec très peu d’énergie, comparativement à la fusion chaude, par exemple, qui nécessite d’atteindre d’abord des températures de plus de cent millions de degrés Celsius.
Notons aussi, et ce n'est pas rien, qu'aucune radiation dangereuse n’est émise à l’extérieur et qu'il n’y a aucun déchet radioactif. Cette percée majeure est réellement porteuse d’espoir pour l’avenir.

Bonne journée
Philippe



jeudi 8 décembre 2011

Faire pousser les Arbres pour faire grandir les Hommes

Voici ci-dessous une invitation de l'association Fotosintesia pour une belle soirée de rencontres autour des dernières réalisations de Sadhana Forest
le jeudi 15 décembre au Forum 104 à Paris.

J'ai rencontré Aviram Rozin et sa compagne Yorit en novembre 2010 dans le cadre familial du petit cirque Romanès à Paris.

Une soirée chaleureuse avec ce couple extraordinaire qui fait un travail prodigieux de régénération des terres en Indes et à Haïti (3000 hectares).
J'aime ce que nous dit Aviram :
"Faire pousser les Arbres pour faire grandir les Hommes"

En 2003, sans expérience agricole préalable, ils ont créé en Inde du Sud le centre de Sadhana Forest à Auroville.
Ce centre redonne la Vie à la Terre et aux Hommes : 30 000 arbres ont été plantés en sept ans et la nappe phréatique est remontée de sept mètres !
Le travail réalisé en permaculture est magnifique. A partir d'une terre aride, ils ont créé, avec l'aide de milliers de bénévoles, une forêt luxuriante.

Autres articles sur Sadhana Forest :
http://lesieclebleu.blogspot.com/2010/05/lenchanteur-de-sadhana-forest-haiti.html
http://lesieclebleu.blogspot.com/2009/10/lenchanteur-de-sadhana-forest.html
http://www.travelblog.org/Asia/India/Pondicherry/blog-127308.html
http://holimundo.free.fr/AA-SADHANAFOREST/index.php

Vous pouvez soutenir ces beaux projets en faisant un don, même faible,
sur le site de Fotosintesia.



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Bonjour à toutes et à tous, 

Nous sommes heureux de vous inviter encore une fois à célébrer avec nous l'avancée du travail de Sadhana Forest qui depuis 7 ans travaille sans relâche à faire repousser la forêt, élever la nappe phréatique et donc à ramener la vie tout d'abord en Inde, près de Pondichéry (Auroville), plus récemment dans le Madhya Pradesh (centre de l'Inde) et enfin depuis un an et demi à Haïti, avec des résultats hors du commun. Lors de cette soirée, Aviram, fondateur de Sadhana, de retour d'Haiti, viendra nous présenter les dernières réalisations de Sadhana forest : plantations accrues, extension du "jardin-forêt' dédié aux enfants, travail de conservation d'eau, démarrage d'agriculture vivrière en Inde et en Haiti, formation de gardes-forestiers  et paysans Indiens à l'agro-écologie, et bien d'autres choses
.
Ce travail a d'ailleurs été récompensé par le Water and Food Awards 2010, au même titre que l'institut de recherche de permaculture en Australie.
Ce sera aussi l'occasion de commencer ou de renouveler notre soutien à ce formidable travail par le biais de notre présence auprès d'Aviram qui a toujours autant de plaisir à nous faire partager ses nouvelles idées mais aussi ses questionnements. Il sera également possible de faire un don pour soutenir le projet (déductible des impôts).


Vous êtes invité(e)s le jeudi 15 décembre à Paris à partir de 19h00. 

Au Forum 104
104 rue de Vaugirard - 75006 PARIS
Participation libre (suggérée: 10€)

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Sadhana Forest, c'est l'occasion rêvée de faire l'expérience le temps d'une soirée de l'élan qui anime le travail de cet humaniste et agro-biologiste, et d'échanger avec d'anciens bénévoles qui ont passé jusqu'à 1 an sur place et seront ravis de vous faire sentir l'esprit de ce lieu écologique qui régénère la nature mais aussi le cœur de tous ceux qui s'y aventurent. 

N'hésitez pas à transmettre cette invitation à tous les amoureux de la forêt,de la permaculture, de la transition, de l'Inde, de la conservation de l'eau, de l'action engagée etc....et plus généralement à tous ceux qui aimeraient apporter leur pierre à l'édifice et ne savent pas comment. Nous vous fournissons un projet validé par des bénévoles qui, des mois ou années après, sont toujours actifs, témoins concrets et ambassadeurs du projet.

Pour voir le site du projet
- en anglais : http://www.sadhanaforest.org/
- en français : http://fotosintesia.com/-Sadhana-Forest-.html

Et une très belle vidéo courte et éclairante (en anglais) : http://sadhanaforest.org/wp/2011/06/new-sadhana-forest-video/

Contacts
Les Ambassadeurs de Sadhana Forest dont David (blav@actar.us), Céline (celine.robineau@hotmail.com), Claire (clairepomme@hotmail.com), Fatima (dasilvaf@yahoo.com),






mercredi 7 décembre 2011

Règle d'or - Dors dors l'enfant dors

Voici ci-dessous une analyse reçue de mon ami Philippe Derudder sur les derniers agissements de nos gouvernants européens, j'ai nommé le duo Merkel et Sarkozy.
Bien que longue, je vous recommande de lire cette analyse jusqu'au bout.
Je la trouve remarquable de précision et de pédagogie.

 

Leurs projets austères, au lieu de sauver l'Europe et l'Euro comme ils le prétendent, vont encore une fois faire payer les plus fragiles d'entre nous.
Avec le même esprit critique, le compositeur grec Mikis Theodorakis et Manolis Glezos, le héros de la résistance qui arracha en 1941 le drapeau hitlérien qui flottait sur l’Acropole durant l’occupation nazie, dénoncent le fascisme financier qui menace et appellent les peuples d’Europe à s’unir pour en finir avec la domination des marchés.
Voici des extraits de leur appel commun d'octobre 2011
Dernier appel de Mikis Theodorakis du 26 mai 2011

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Bonjour à toutes et tous
Nous y voici, donc;
le duo Merkel Sarkozy s'est mis d'accord sur la stratégie supposée sauver l'Europe et l'euro: Un nouveau traité! Mais que doit proposer ce nouveau traité ? Une constitutionnalisation de la « règle d'or » déjà formulée dès Maastricht : pas plus de 3% de déficit public et un endettement plafond de 60% du PIB, et surtout l'application de sanctions automatiques à l'égard des pays qui ne la respecteraient pas.

Nombreuses sont les personnes qui conçoivent cette décision comme nécessaire et juste. Après tout ne faut-il pas se protéger des « tricheurs » comme la Grèce ? Pourquoi devrait-on payer pour ces pays qui vivent au dessus de leurs moyens ? Un peu de discipline dans tout cela ne fera pas de mal, n'est-ce pas ?
Vous commencez à me connaître, j'aime bien regarder les choses au delà de leur apparence.

La période des années 1970 a été celle des prêts massifs octroyés aux pays qui sont alors passés de la désignation de pays pauvres à celui de pays en voie de développement. Car le prétexte fort noble s'ancrait officiellement dans le désir d'aider ces pays à se développer économiquement. La technique mise au point par les États Unis et relatée plus tard par le « repentant » John Perkins dans son livre « mémoires d'un assassin financier » cachait un but moins philanthropique qui consistait en ceci:
  • Approcher les gouvernants d'États préalablement ciblés en raisons de leurs ressources naturelles ou d'enjeux géopolitiques et de leur proposer un programme ambitieux d'investissements sensés leur permettre de jouer dans la cour des grands.(l'exécution des projets devait être confiée aux entreprises américaines de sorte que les pays bénéficiaires ne voyaient pas la couleur de l'argent emprunté, sauf une petite partie qui se retrouvait sur les comptes en Suisse des ministres et gouvernants coopératifs)
  • De faire en sorte de les conduire au sur-endettement, ce qui fut assuré d'une part par des programmes trop lourds et surtout par l'explosion des taux d'intérêts dès le début des années 80
  • De les mettre ainsi en position de ne plus pouvoir rembourser et de justifier ainsi l'intervention du FMI se traduisant par de nouvelles « aides » accordées, n'ayant que pour but de permettre le paiement au moins des intérêts contre de « justes » mesures d'ajustement structurel... Entendez par là que puisque ces États bénéficiaires des largesses des pays riches s'étaient montrés incapables d'honorer leurs engagements, il devenait salutaire pour tous qu'on leur apprenne à le faire.
  • Ouverture des frontières aux investisseurs étrangers, libre circulation des capitaux, réduction des dépenses publiques, suppressions des aides à l'agriculture, à l'enseignement, privatisations, orientation de leur économie à l'exportation au détriment des besoins de base devant être couverts par des importations, bradage des ressources naturelles aux multinationales étrangères, etc... etc... Bref mise totale sous tutelle au bénéfice de quelques uns au nom de la dette.
Le banc d'essai étant concluant pourquoi ne pas passer au plat de résistance? les pays riches. Il y a là tellement plus d'argent à se faire et de pouvoir à acquérir. Un simple copier-coller suffit:
  • Endetter massivement les peuples: je rappelle pour ceux qui ne le savent pas ou qui l'auraient oublié que depuis 1971 la monnaie existe EXCLUSIVEMENT sous forme de dette. Car depuis que la monnaie a été totalement dématérialisée, il faut la « créer » pour qu'il y en ait. Ceci se fait par un simple jeu d'écriture comptable au moment ou une personne, une entreprise, une collectivité locale, un État, a un besoin d'argent et emprunte. Ces doctes personnes qui aujourd'hui nous culpabilisent avec la dette ignorent-elles donc ou oublient-elles que sans dette dans notre monde il n'y a pas d'argent?
  • Faire en sorte de conduire au sur-endettement: par une incitation permanente à la consommation, par l'application systématique de l'obsolescence programmée de nos produits obligeant au remplacement fréquent, par l'accès au crédit facilité et bon marché, par l'abaissement progressif des revenus du travail grâce à la mise en concurrence de la main d'œuvre sous l'effet de la mondialisation, perte de revenus compensée par le crédit; par l'interdiction faites au États en Europe de pouvoir se financer directement et gratuitement auprès de leur Banque Centrale, par les cadeaux fiscaux faits aux plus riches ce qui provoque un déséquilibre budgétaire... etc etc...
  • Nous voici parvenus à la phase 3: constat que la plupart des États ne sont plus en position d'assumer leurs engagements et de rechercher de nouvelles aides auprès des « marchés » contre de juste ajustements structurels. Il faut rassurer les marchés! faute de quoi les agences de notations vont dégrader notre note ce qui rendra de nouveaux emprunts, soit irréalisables soit trop couteux, chaque dégradation se traduisant par une augmentation sensible du taux d'intérêt. Mais pourquoi faudrait-il ré emprunter direz-vous ? Parce que le niveau de dette auquel nous sommes parvenu est tel que le total remboursement en capital n'est plus possible. Le but est, comme pour les pays pauvres, de faire en sorte que l'on ait juste assez pour garantir le paiement des intérêts, autrement dit une rente éternelle.
  • Les prémices à la phase 4 consistent donc à préparer l'opinion publique aux sacrifices que la « légèreté des peuples » a rendu incontournable et à constitutionnaliser les règles au nom desquelles il ne deviendra plus possible de s'opposer aux nationalisations, au détricotage des filets sociaux et à l'ingérence d'autorités extérieures dans nos affaires.. Bref, une totale mise sous tutelle de la haute finance internationale. Une colonisation sans occupation, uniquement par tenue en laisse.
Pourrait-on faire autrement ? Les larmes versées par la ministre italienne à l'environnement en disent long. On y lit la résignation et la rage impuissante d'une personne, pourtant membre d'un gouvernement sensée avoir des manettes pour agir. Elle est comme la plupart d'entre nous, enfermée dans la fausse croyance que si l'on manque d'argent il faut l'emprunter à ceux qui en ont contre une juste rémunération, l'intérêt. Elle a oublié ou elle ignore comme tant d'autres que la monnaie moderne est une simple écriture sans valeur propre, créée par la seule volonté humaine. Elle ignore ou elle a oublié que ce sont les précédents traités européens qui ont ôté aux États la possibilité d'émettre leur propre monnaie sous la pression de l'Allemagne, incapable de surmonter le traumatisme de l'hyper inflation qui l'a ravagée au début des années 20. Par ignorance ou par oubli, elle consent à se soumettre et à condamner son peuple aux même sort que celui de la Grêce. A ce propos je vous invite à regarder le témoignage d'un franco grec qui nous parle de ce qui se passe dans la vie des grecs en ce moment. http://www.dailymotion.com/video/xmpawn_temoignage-dimitri-assemblee-citoyenne-grabels_news?start=48#from=embed
Je crois qu'il est important que nous en prenions conscience, car c'est cela qui nous est promis au travers de mesures de « sauvetage » qui sont actuellement prises par nos dirigeants.(chaque fois que vous entendez le mot de sauvetage, entendez celui des intérêts des possédants au détriment des peuples qui ne voient rien de l'argent prêté)

Je suis étonné de voir combien nos concitoyens se passionnent pour les prochaines élections présidentielles, comme si nous avions quelque chose à en attendre! Comme le dit si bien Étienne Chouard dans ses conférences (vous pouvez en trouver sur le site de mon assoc :http://aises-fr.org/261-videos-en-ligne.html rubrique entretiens avec Étienne Chouard ) , nous sommes dans un hideux travestissement de la démocratie qui utilise le suffrage universel pour tout légitimer. Si vous voulez regarder les choses de plus près vous constaterez que les deux personnalités présentées comme présidentiables ont été pré sélectionnées, accompagnées dans leur carrière, médiatisées au point de conditionner notre esprit et que notre suffrage n'a d'autre but que de nous laisser croire que nous avons choisi notre dirigeant, alors que l'on ne fait que valider un choix fait par d'autres. Et puis, entre nous, en sommes-nous encore au stade de vouloir désigner un chef omnipotent sensé faire notre bonheur à notre place ?

Est-ce comme cela que nous envisageons notre destin ?
Savez vous que l'Islande a refusé par référendum le remboursement de sa dette, a poussé le gouvernement à la démission et a élu une assemblée constituante afin de redéfinir sa constitution ? En en entendez-vous parler ? Est-ce commenté à la télé et dans les journaux ?

Vous souvenez-vous que le premier ministre grec Papaandréou s'est fait rappeler à l'ordre par la France et l'Allemagne ainsi que par le G 20 pour avoir osé proposer à son peuple un référendum sur le plan de « sauvetage » proposé à la Grêce par l'Europe et le FMI ? Allons depuis quand faut-il consulter les peuples?
On a vu ce que cela a donné avec la France en 2005

Savez-vous que
  • Mario Draghi. nouveau président de la BCE a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs, la sulfureuse banque d’affaires américaine. Et qu'il a contribué au maquillages des comptes de la Grêce ?
  • Loukas Papadimos nouveau chef du gouvernement grec a été gouverneur de la Banque de Grèce : poste qu’il occupait quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce aux comptes falsifiés avec l'aide de Goldman Sachs. Qu'il a été aussi vice-président de la Banque centrale européenne (BCE) et qu'il a été nommé sur pression de l’Union européenne et du G20?
  • Mario Monti. enfin a été durant dix ans commissaire européen, qu'il est membre de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg – selon Wikipédia – qu'il a été nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005 et que sa nomination est aussi le fruit de la pression exercée par l’Union européenne et le G20 ?

Voyez-vous dans tout cela une fibre démocratique quelconque animant nos politiciens, ou une obéissance aveugle à des intérêts où ils trouvent les leurs ? Ne voyez vous pas la dérive vers un totalitarisme financier de plus en plus décomplexé ?

Voilà ce qui se cache derrière ces mesures prises comme ça et présentées par tranche pour ne laisser voir qu'un bon sens apparent mais masquer aux yeux des peuples l'image finale du puzzle en construction.

Alors que faire ? Je ne peux parler que pour moi...
1 – Ne jamais rester à la surface des choses telles qu'elles nous sont présentées et tâcher de comprendre les enjeux inavoués. Se méfier en particulier de tout ce qui nous est dit dans les grands media

2 – Je vous le dis tout net; sauf grand changement, je n'irai pas voter. Pourquoi ? Pour deux raisons :
Parce que ne voyant dans les deux candidats pressentis que les instruments du pouvoir financier qui les manipule à leur corps défendant, je ne veux pas me résoudre à un vote de barrage en choisissant le « moins pire » à mes yeux. La vie vaut autre chose que du moins pire ou que des larmes de résignation.
Parce que le vote blanc n'est ni comptabilisé, ni commenté, donc inutile. En revanche l'absentéisme est compté et largement commenté. J'aimerais bien voir ce qui se passerait si 75% de la population boycottait les élections. « L'élu » aurait-il encore l'outrecuidance de se prévaloir d'une légitimité quelconque ?

3 - Participer à la campagne « tous candidats » - http://vimeo.com/30560463 - lancée par le mouvement des Colibris /Terre et Humanisme (Pierre Rabhi) Elle symbolise la décision des citoyens à reprendre en main leur propre destin, par leur action locale et par une remise en question profonde des modes de pensées qui enferment encore chacun d'entre nous et nous conduisent à alimenter sans le savoir les problèmes que par ailleurs nous déplorons.
Cela peut paraître dérisoire au regard des crises qui nous secouent, mais la clé n'est pas dans les gestes désordonnés que fait la personne en train de se noyer. Elle est dans l'abattement des murs de la prison mentale qui nous tiennent prisonniers. Car je suis conscient que TOUT est là, tout est prêt pour réaliser un monde de paix, de justice sociale, de suffisance matérielle et d'épanouissement pour tous. Il n'existe pas de qualitatif pour désigner l'absurdité qui condamne à la souffrance les peuples au nom d'un soi-disant manque d'argent dont l'existence ne dépend que de la volonté humaine. Autrement dit le génie humain est focalisé sur un vrai faux problème : Vrai parce qu'il a des conséquences réelles sur notre existence et sur la planète, mais faux car n'ayant pas plus de réalité qu'un mauvais rêve. Nous avons les ressources humaines, les connaissances, les technologies, les ressources naturelles si nous les gérons avec l'intelligence de vie, bref tout pour réaliser ce magnifique projet et nous l'évacuons d'un revers de main comme si nous avions plus urgent à résoudre, la dette ?
Mes amis ne nous laissons pas berner, faisons le savoir par tous les moyens à nos élus et candidats, refusons l'inacceptable présenté comme incontournable et faisons chacun, là où on se trouve notre art de « colibri »
Amicalement
Philippe
 

dimanche 4 décembre 2011

Construire la Résilience Face à la Crise

Le Collectif Richesses a été constitué en France, en 2001, en appui et relais à la mission "Nouveaux facteurs de richesse", mission confiée par la DIES (Délégation Interministérielle à l’Économie Solidaire), à Patrick Viveret.
Ce collectif rassemble des personnes et associations actives dans les milieux de l’art, de la culture, de l’écologie, de la santé, de l’éducation populaire, de l’action humanitaire, de l’économie solidaire.

Il a pour vocation de relayer, sous diverses formes, la mobilisation citoyenne pour l’affirmation d’un autre regard sur ce qui fait richesse dans nos sociétés.
(http://www.collectif-richesses.org/)

Suite à la constitution du Comité pour la mesure des performances économiques et du progrès social, dit Commission Stiglitz (2008), les réseaux de la société civile qui ont déjà travaillé sur la question des nouveaux indicateurs de progrès « au-delà du PIB », dans une vision renouvelée de la richesse ou du développement humain durable, ont créé un autre collectif complémentaire :
Collectif FAIR : Forum pour d’Autres Indicateurs de Richesse

L’Idies, qui s’est donné pour objectif de débattre de la qualité des sources et indicateurs statistiques, soutient ce travail de réflexion et a proposé de mettre un espace à la libre disposition de FAIR :
http://www.idies.org/index.php?category/FAIR


Depuis l'an passé, un site collaboratif FAIR a été créé :
http://affinitiz.net/space/fair

(attention : inscription nécessaire pour accéder à l'ensemble de ce site FAIR)

Le 10 octobre dernier, le Collectif Richesses a organisé une journée de travail sur le thème Construire la Résilience Face à la Crise.

"En écologie, la résilience est la capacité d'un écosystème ou d'une espèce à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi un traumatisme"  (http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9silience)

Voici le Compte-Rendu de la journée Construire la Résilience Face à la Crise du 10 octobre 2011 (sous réserve, j'attribue la rédaction de ce compte-rendu à Célina Whitaker, organisatrice de la journée) : le compte-rendu

Coeurdialement

Charles

vendredi 2 décembre 2011

Banco Palmas ou les richesses d’une favela

GRATITUDE et RECONNAISSANCE pour les êtres qui sont à l'initiative de la "Banco Palmas" : quand les richesses des plus démunis créent de la résilience dans une communauté et un Institut 13 ans plus tard, vers où les regards du monde entier en recherche de solutions face à nos impasses monétaires convergent Moralité : rencontrons nos "pauvres", ils sont très riches ! (merci à Maryvonne Piétri pour ce beau texte)
J'ai eu la chance de rencontrer Joachim Melo en décembre 2009 lors d'un séminaire organisé par la ville de Nanterre sur les monnaies complémentaires. Il était intervenu avec beaucoup de modestie sur l'expérience incroyable de la Banco Palmas.
Lors du lancement de la campagne Tous Candidats le vendredi 4 novembre à la Ferme du Buisson de Noisiel, je gardais à l'esprit la faiblesse de notre communication vis-à-vis des populations qui seront les plus concernées par les crises à venir.
L'expérience brésilienne de Joaquim Melo dans Viva Favela est une belle réponse à ce grave sujet, comme nous l'a partagée Célina Whitaker avec beaucoup d'émotion lors de cette soirée.
Voici un article récent sur ce thème qui devrait nous inspirer dans ce temps de crise où la solidarité et la coopération sont plus importantes que jamais dans notre histoire économique et sociale.

Condamnés à produire toujours plus ?

Banco Palmas ou les richesses d’une favela

http://www.ceras-projet.org/index.php?id=5521

João Joaquim de Melo Neto Segundo
Décembre 2011

Banco Palmas fut la première banque communautaire brésilienne. Elle a été inaugurée en juillet 1998 à Palmeiras, quartier populaire de 32000 habitants situé dans la région Sud de Fortaleza, dans le Nordeste brésilien. Les premiers habitants, en majorité des pêcheurs, étaient arrivés en 1973, expulsés du littoral pour laisser le champ libre à la construction de complexes touristiques. Ils construisirent des baraques, donnant ainsi naissance à une grande favela, sans réseau sanitaire, ni traitement des eaux, ni énergie électrique, ni école, ni aucun autre service public. En 1981, les habitants du quartier de Palmeiras constituèrent une association, l’Asmoconp [1], et les familles commencèrent à s’organiser. Grâce à diverses mobilisations populaires et à des partenariats, l’organisation construisit petit à petit le quartier, dans une logique d’entraide communautaire.
En 1997, malgré de réelles améliorations urbaines, le quartier souffrait toujours de la faim et de la pauvreté. À la question : « Pourquoi sommes-nous pauvres? », tous répondaient : « Parce que nous n’avons pas d’argent! ». L’Asmoconp mena alors une enquête dans le quartier [2] : « Que consommez-vous en produits alimentaires, en produits d’entretien, d’hygiène et de beauté? En quelle quantité chaque mois? Quelle est la marque des produits? Où les achetez-vous? Produisez-vous quelque chose? » Les résultats furent surprenants. Les familles de Palmeiras dépensaient 1200000 réaux par mois [580000 dollars US, ndlr], mais la grande majorité des achats se faisait en dehors du quartier et les produits étaient ceux de marques répandues, souvent étrangères. Seules 20 % des familles déclaraient faire leurs achats dans le quartier.

Relocaliser l’économie

L’Asmoconp engagea alors un dialogue avec les habitants : « Nous ne sommes pas pauvres, mais nous le devenons car nous achetons tout en dehors du quartier. » Au cours de l’année 1997, 96 réunions se sont tenues avec les habitants, producteurs, commerçants et leaders du quartier, en vue d’élaborer un projet qui puisse faciliter la circulation des revenus des habitants à l’intérieur de la communauté. C’est ainsi qu’en janvier 1998 est né Banco Palmas, avec un fonds de 2000 réaux seulement [moins de 1000 dollars US, ndlr], empruntés à une ONG locale.
Banco Palmas a trois principales caractéristiques : la gestion (y compris l’administration des ressources) est faite par la communauté elle-même; un système intégré de développement local dynamise le crédit, la production, la commercialisation et la formation; la banque fonctionne avec une monnaie locale, le palmas. Complémentaire de la monnaie officielle (le réal), le palmas est accepté et reconnu par les producteurs, les commerçants et les consommateurs du quartier; il permet de créer un marché solidaire et alternatif entre les familles.
Au-delà d’une institution traditionnelle de micro-finance, cette banque communautaire vise le développement du quartier comme un tout et non celui d’individus isolés. Elle part du principe que personne ne vainc la pauvreté seul. Ainsi, toutes ses actions ont pour objectif de créer sur le territoire un réseau local de « prosommateurs » : tous les habitants sont à la fois producteurs, consommateurs et acteurs sociaux du changement. Pour développer ce réseau, la banque propose des actions variées de finances solidaires : microcrédit productif à taux d’intérêt inférieurs au marché, instruments d’incitation à la consommation locale (carte de crédit et monnaie sociale circulante), épargne, système de protection des entrepreneurs (micro-assurance), éducation à l’économie solidaire, inclusion bancaire et nouvelles formes de commercialisation (marchés et boutiques solidaires), stimulant localement la création d’emplois et de revenus. Le contrôle social de ce système se réalise à travers le Forum socio-économique local (Fecol). Celui-ci se réunit tous les mercredis et constitue un espace d’articulation avec la société civile, ouvert à tous les habitants. Avec une moyenne de 60 habitants par réunion, le Fecol travaille sur les conditions de vie du quartier et sur Banco Palmas.

Le palmas, monnaie locale sociale

Un palmas égale un réal. Les entrepreneurs de la communauté peuvent ainsi changer leurs palmas chaque fois qu’ils veulent acheter des produits qui ne sont pas fabriqués dans le quartier. Le palmas est accepté par 240 entreprises, qui offrent une réduction de 5 % à 20 % pour ceux et celles qui font leurs achats dans la monnaie du quartier. L’objectif est de faire circuler l’argent au sein de la communauté, pour augmenter les capacités de commercialisation locale et pour créer travail et revenus. En septembre 2011, Banco Palmas estimait que 50000 palmas (29 000 dollars US, ndlr) circulaient quotidiennement dans le quartier.
Il existe trois façons d’acquérir des palmas : en faisant un emprunt à la banque communautaire en palmas, sans taux d’intérêt, en échangeant des réaux contre des palmas, pour bénéficier de la réduction dans les commerces, ou en recevant une partie de son salaire en palmas. La carte de production et de consommation locale réalisée en 2011 indique que 93 % de la population du quartier de Palmeiras achète désormais dans le quartier plutôt qu’en dehors (contre 20 % en 1997).
Après treize ans d’existence, Banco Palmas possède un portefeuille de 3 millions de réaux, avec des ressources gérées en partenariat avec la Banque nationale de développement économique et social (BNDES). De janvier à septembre 2011, elle a prêté plus de 4 millions de réaux en crédit productif à 3 000 familles du quartier ou de ses alentours. 1500 crédits ont été attribués à des femmes très pauvres insérées dans le programme Bolsa familia [3]. La banque a créé un projet d’inclusion socio-productive (projet Elas) à leur intention [4].
Mandatée par le ministère fédéral du Travail et de l’Emploi, l’Université du Ceara a évalué en mars 2008 l’impact et l’image de la banque dans le Conjunto Palmeiras : 90 % des interviewés déclarent que Banco Palmas a contribué à améliorer leur qualité de vie. Grâce à son action, 26 % ont augmenté leurs revenus familiaux, 22 % ont trouvé du travail, 6 entreprises communautaires et 1900 emplois ont été créés et les ventes dans les commerces locaux ont augmenté de 30 %.

Changer d’échelle

En vue de diffuser la technologie sociale ainsi acquise, les habitants du quartier ont créé, en 2003, l’Institut Palmas. En septembre 2011, on comptait 64 banques communautaires en fonctionnement dans les périphéries urbaines et les zones rurales du Brésil; elles sont toutes associées au Réseau brésilien des banques communautaires. Elles fonctionnent comme des associations locales d’intérêt public, généralement sans structure institutionnelle, et agissent dans le domaine du microcrédit. L’Institut Palmas, gestionnaire du réseau, leur apporte un support légal et technique.
Même en cette période de crise financière, le réseau croît dans tout le Brésil. Suivant un modèle décentralisé, sous un contrôle social local, il a déjà aidé plus de 300 000 producteurs et consommateurs. Mais les défis restent énormes. Alors que 79 millions de Brésiliens sont exclus du système financier et bancaire, le Réseau des banques communautaires répond annuellement aux besoins d’à peine cent mille personnes. L’objectif est de pouvoir servir 5 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté dans les trois prochaines années, soit 30 % des Brésiliens les plus démunis.
Pour ce faire, il faut créer mille banques communautaires d’ici à 2014. Aussi le réseau travaille-t-il à l’adoption d’un projet de loi créant un système national des finances populaires et solidaires. Un tel système permettrait non seulement d’utiliser des ressources publiques pour créer de nouvelles banques communautaires, mais aussi de gérer l’épargne des associés, injectant ainsi chaque année des millions de réaux dans les banques communautaires. Il résoudrait le problème d’accès au crédit des Brésiliens vivant dans l’extrême pauvreté. Voilà le grand défi des prochaines années.

João Joaquim de Melo Neto Segundo,

João Joaquim de Melo Neto Segundo, 49 ans, éducateur populaire et leader communautaire, est l’un des créateurs de la banque communautaire Banco Palmas (Brésil). Il est actuellement coordinateur de l’Institut Palmas et anime le Réseau brésilien des banques communautaires.

Notes

1 . « Associação dos moradores do conjunto Palmeira », association des habitants du quartier de Palmeiras.
2 . L’Amasconp effectue cette enquête, la « carte de production et de consommation locale », tous les trois ans.
3 . Ce programme du gouvernement fédéral assure une aide financière de 120 réaux par mois pour douze millions de familles ayant un revenu par tête égal ou inférieur à 90 réaux par mois. Le Brésil compte 16,2 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté, selon le recensement 2010 publié par l’Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE). Une personne est dite dans l’extrême pauvreté si son revenu mensuel est inférieur à 70 réaux (un peu plus de 2 dollars par jour). Selon l’IBGE, le Nordeste concentre 59,1 % des Brésiliens extrêmement pauvres (9,61 millions d’individus en 2010) et la région Norte, 16 % (2,65 millions de personnes).
4 . Ligne de crédit productif pour les femmes qui désirent créer une petite entreprise et accompagnement par les agents d’insertion.

Pour citer cette page

João Joaquim de Melo Neto Segundo, « Banco Palmas ou les richesses d’une favela », Ceras - revue Projet n°324-325, Décembre 2011.  http://www.ceras-projet.com/index.php?id=5387.

jeudi 1 décembre 2011

Incarner l'Utopie : Convergence des Réseaux

Tout en fait a recommencé, mais sans qu'on le sache. Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés.
Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d'initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.

Ces initiatives ne se connaissent pas les unes les autres, nulle administration ne les dénombre, nul parti n'en prend connaissance. 
Mais elles sont le vivier du futur.
Il s'agit de les reconnaître, de les recenser, de les collationner, de les répertorier, et de les conjuguer en une pluralité de chemins réformateurs. Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la voie nouvelle, laquelle nous mènerait vers l'encore invisible et inconcevable métamorphose.
Pour élaborer les voies qui se rejoindront dans la Voie, il nous faut nous dégager d'alternatives bornées, auxquelles nous contraint le monde de connaissance et de pensée hégémoniques.
Ainsi il faut à la fois mondialiser et démondialiser, croître et décroître, développer et envelopper.
Edgar Morin


Voici une belle information, reçue ce matin, de convergence des réseaux
dont je fais partie :


Tous ces réseaux, qui représentent des milliers de personnes,  convergent vers un même objectif pour le bien commun : Incarner l'Utopie.

Le philosophe Patrick Viveret a écrit :

"Comment procéder alors ?
Grâce au
trépied résistance créative, proposition transformatrice et expérimentation auto-organisée, issu du mouvement ouvrier et de l’économie sociale. De même que le mouvement ouvrier n’a pas attendu la légalisation de la Sécurité sociale pour créer des caisses de secours mutuelles, les mouvements alternatifs doivent expérimenter leurs idées sans attendre : nouveaux indicateurs de richesse, monnaies locales, politiques et économies du mieux-être incluant une résistance aux cadences infernales grâce à un modèle du type slow life.
Ce dernier mouvement exprime bien le nécessaire ralentissement de notre société à flux tendu.
« Nous avons le pied collé sur l’accélérateur et nous fonçons vers l’abîme », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à propos des négociations de la conférence de Copenhague sur le climat."
(extrait de
http://www.terraeco.net/Sortir-de-la-demesure-et-accepter,7598.html)

Comme indiqué dans le mail ci-dessous, cette convergence des réseaux est largement ouverte aux autres mouvements qui souhaitent incarner des valeurs de justice, d'humanisme et de solidarité.

Coeurdialement
Charles

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Chers Amis de Terre du Ciel,

Notre prochain Forum de Pâques (7-8-9 avril 2012) "
Incarner l'Utopie" - présidé par Pierre Rabhi - se veut le Forum de la Convergence des Réseaux. Nous voulons affirmer que, par delà la spécificité de nos domaines d'engagements et par delà certaines divergences pouvant exister sur certains points, il existe une convergence de fond importante entre nous que nous devons exprimer et mettre en avant.

Une réunion fondatrice du projet s'est tenue récemment à Paris entre Alain Aubry et Cyril Dion (Colibris), Eric Julien (Klub Terre), Jean Baptiste de Foucauld (Pacte Civique), Alain Chevillat (Terre du Ciel). Patrick Viveret (Dialogues en Humanité) devait en être mais n'a pu venir. La réunion était animée par Ivan Malcheff.
Ce groupe a défini le concept du Forum, et à nommé Eric Julien, Alain Aubry et Alain Chevillat au comité de pilotage, et a confié la mise en oeuvre à Terre du Ciel.
http://www.terre-du-ciel.fr/telechargements/Incarner_utopie.pdf


Une réunion du comité de pilotage s'est tenue récemment à Lyon. Il a été décidé
d'ouvrir très largement le Forum, pour une synergie affirmée et assumée, à toutes les associations qui le souhaiteraient (sous réserve d'acceptation).
Compte tenu des délais très courts que nous avons, nous proposons à toute association voulant participer à cette synergie active le "contrat" suivant: Avant le 8 décembre, envoyer à assistant@terre-du-ciel.fr
<mailto:assistant@terre-du-ciel.fr> :
- une présentation de l'association de 5-10 lignes
- son logo, et son accord de participation
- l'association s'engage à faire circuler la brochure du Forum, sur le net, parmi ses membres.
En échange:
- le logo sera imprimé sur les couvertures 1 ou 4 de la brochure
- il sera donné un espace dans le hall d'exposition pour diffuser de l'information et rencontrer le public.

Nous sommes convaincus que le
Centre des Congrès d'Aix-les-Bains sera plein avec plus de 1300 personnes pendant les 3 jours et avec une 50aine de grands intervenants.

Les synergies, les actions solidaires, les partages sur l'essentiel, les jonctions de force sur des projets majeurs sont les meilleurs moyens de mettre en place le nouveau paradigme, le nouvel art de vivre que nous appelons ardemment de nos voeux.
Mettons les en œuvre !

Chaleureusement,

Alain Chevillat